dimanche 30 janvier 2011

Synthèse : La Journée Mondiale de Lutte contre le Virus du Sida

Suite à la publication du débat sur le virus du sida , le 1er Décembre 2010, à l’occasion de la Journée Mondiale contre le sida, A votre santé a étudié vos commentaires et réactions et vous présente sa synthèse sur ce sujet santé du Nord Pas de Calais!

L’aspect prévention sida

Il ressort de vos commentaires que l’aspect prévention sida n’est plus assez présent dans les médias. Les campagnes de sensibilisation au virus du sida se font de plus en plus rares. Les messages forts comme « Sortez couverts » ont déjà plus de 15 ans. On parle beaucoup de dépistage du sida mais l’aspect prévention santé est mis au second plan.

Vers un dépistage systématique du sida ?

L’idée d’un dépistage systématique du sida à l’air de séduire,  reste à lui trouver un cadre (chez son médecin traitant , au début d’une nouvelle relation amoureuse, avant un mariage…).
Le dépistage du sida reste l’unique façon de savoir si une personne est contaminée et permet de démarrer rapidement un traitement contre le virus du sida .  Comme le dit « Gilbert » le dépistage du sida lui a permis d’avoir accès à des soins adaptés et de reprendre une vie normale.
La Trithérapie reste un traitement très lourd, composé de 3 antirétroviraux. Ce traitement ralenti le processus de la maladie mais ne la guérie pas et n’évite pas la transmission du virus du sida à d’autres personnes.
La science fait des progrès de jour en jour, mais on est encore très loin d’un vaccin ou d’un moyen réel de guérir du Sida . Le seul vrai moyen  de se protéger contre le virus du sida reste l’utilisation systématique du préservatif.
- Qu’avez-vous pensé de cette synthèse santé sur le virus du sida ?
- N’hésitez pas à nous faire part de vos réactions sur ce blog santé , ainsi nous pourrons ensemble faire évoluer le système de santé !
Synthèse : la lutte contre le virus du sida

Un beau sourire passe par une bonne santé dentaire


La santé dentaire nous concerne tous. La santé dentaire désigne tous les éléments qui influent sur la santé et le fonctionnement de notre bouche, en particulier les dents et les gencives. Les dents nous permettent de manger, mais aussi de rire et de parler. Les maladies bucco-dentaires qui peuvent survenir au niveau de la bouche sont nombreuses. Les caries et les maladies parodontales sont les plus fréquentes.
Les maladies bucco-dentaires touchent  80% des adultes et sont responsables du déchaussement des dents. La plupart de ses méfaits peuvent être évités par une simple visite chez votre chirurgien-dentiste
- Votre santé dentaire est elle importante pour vous ?
- A votre avis, à quelle fréquence est-il conseillé de se rendre chez un dentiste ?
- A quand remonte votre dernier rendez-vous chez un dentiste ?
- La peur du dentiste vous a t’elle déjà fait renoncer a des soins dentaires?
A votre santé lance le débat sur la santé dentaire ! Venez réagir et donner votre avis sur ce débat santé .

Un beau sourire passe par une bonne santé dentaire

La grippe saisonnière atteint le seuil épidémique en France !



L’épidémie de grippe saisonnière progresse, depuis maintenant trois semaines. Elle a déjà touché plus de 541 000 personnes (Chiffres « Réseau Sentinelles »).
20 régions sont touchées par l’épidémie de grippe saisonnière.
La région Nord Pas-de-Calais est la plus touchée par la grippe , avec 2 980 cas pour 100 000 habitants, le seuil épidémique étant fixé à 178 cas pour 100 000 habitants.
L’épidémie de grippe saisonnière devrait se poursuivre et atteindre son pic dans les prochaines semaines.
- Pensez-vous être suffisamment informé sur la grippe saisonnière et la vaccination antigrippale ?
- Pensez-vous vous faire vacciner prochainement contre la grippe ?
-Vous ne vous faites pas vacciner contre la grippe saisonnière , pourquoi ce choix ?
-Vous pensiez ne pas vous faire vacciner contre la grippe mais vous avez changé d’avis, pourquoi ?
A votre santé souhaite relancer le débat sur la grippe saisonnière et sur la vaccination antigrippale !
Venez réagir et participer à ce débat santé !
La grippe saisonnière atteint le niveau épidémique en France !

Pour un hiver sans allergies!


 

Pour un hiver sans allergies!

Vous croyez peut-être que le printemps est la saison des allergies, pourtant certaines allergies semblent se manifester également pendant l'hiver. N'ayez crainte, il existe plusieurs moyens pour combattre les allergies d'hiver.
C'est l'hiver, et vous allez probablement passer beaucoup de temps avec votre famille à la maison. Éternuements et reniflements se succéderont sans cesse avec l'arrivée des allergies d'hiver!

Ne vous laissez pas tromper par ce nom – les agents qui provoquent les allergies d'hiver se cachent dans votre maison à longueur d'année! Lorsqu'il fait mauvais temps, vous vous abritez chez vous et vous vous blottissez autour du feu, seulement saviez-vous que vous êtes également entourés d'une foule d'allergènes. Les suspects habituels sont les acariens, les spores fongiques, les déjections de coquerelles et les squames d'animaux.

Voici quelques conseils pratiques pour vous aider à purifier l'air à l'intérieur de votre maison et à combattre les allergies d'hiver :

La propreté est de mise!

  • Lavez les couvertures et la literie avec de l'eau chaude, une fois par semaine.
  • Passez l'aspirateur et époussetez régulièrement. Portez un masque lorsque vous faites le nettoyage, ou demandez de l'aide pour ces tâches ménagères.
  • Songez à acheter un épurateur d'air muni d'un filtre HEPA (haute efficacité pour particules de l'air). Remplacez le filtre de la chaudière régulièrement et n'hésitez pas à investir un peu plus d'argent pour un filtre de meilleure qualité.
  • Nettoyez les prises d'air et les ventilateurs d'extraction et n'oubliez pas les ventilateurs de plafond – surtout à la surface des pales.


Restez au sec!

  • Utilisez un déshumidificateur dans les endroits humides et nettoyez-le une fois par semaine.
  • Assurez-vous que les comptoirs de la cuisine et des salles de bains sont bien secs.
  • Lorsque vous faites la cuisine ou prenez une douche, mettez en route les ventilateurs d'extraction pour évacuer l'air humide.
  • Réparez rapidement toutes les fuites d'eau dans votre maison, sinon des moisissures risquent de se former.

Empêcher les allergènes d'entrer!

  • Si vous avez des coquerelles chez-vous, engagez un exterminateur professionnel pour les éliminer.
  • Ne laissez pas traîner la nourriture. Ramassez les miettes et les restes de nourriture rapidement.
  • Si vous avez un animal de compagnie, ne le laissez pas entrer dans votre chambre à coucher. Recouvrez les prises d'air avec de la toile à fromage pour empêcher les squames d'animaux et les poils de pénétrer dans les chambres. Demandez à un membre de la famille qui ne souffre pas d'allergies de laver votre animal de compagnie une fois par semaine.
  • Éviter d'installer de la moquette, surtout dans votre chambre à coucher, car c'est l'endroit où vous passez le plus de temps! Si vous préférez avoir une moquette sous les pieds, optez pour des tapis lavables à la machine (et n'oubliez pas de les laver régulièrement!).
  • Évitez de mettre des plantes dans votre chambre à coucher. La décomposition de leurs feuilles constitue un milieu idéal pour la prolifération de la moisissure.
  • Débarrassez-vous des bibelots, des peluches, des meubles rembourrés et de tous les objets qui ne font qu'accumuler la poussière.
  • Ne fumez pas ou du moins pas à l'intérieur de la maison.
Source :
© Soins-santé grand public McNeil, division de Johnson & Johnson Inc. 2010

Conseils pour une hygiène quotidienne anti-germes


Gender: Both, Age group: 0-18+

Conseils pour une hygiène quotidienne anti-germes

Bien se laver les mains, prendre un bain ou une douche, se brosser les dents et passer le fil dentaire tous les jours vous aideront à éviter les méfaits des germes.
Votre hygiène au quotidien est-elle optimale? Sachez combattre les germes à l'origine des mauvaises odeurs ou de la transmission de maladies.

À faire plusieurs fois par jour : se laver les mains

Bienfaits : Vos mains ont beau être propres lorsque vous sortez de chez vous, le matin, ce n'est probablement plus le cas lorsque vous arrivez au travail. En effet, il y a de bonnes chances qu'elles soient de nouveau couvertes de germes si vous avez touché à toutes sortes de choses comme une main courante ou un poteau dans les véhicules de transport en commun, des poignées de porte, le clavier d'un guichet automatique, la monnaie qu'on vous a remise au café du coin, un bouton d'ascenseur, etc. Se laver les mains à plusieurs reprises dans la journée évite de vous infecter et d'infecter les autres.

Conseils :

  • Se passer rapidement les mains sous l'eau n'est pas suffisant. Utilisez du savon et frottez-vous les mains pour le faire mousser pendant au moins 20 secondes, puis rincez vos mains pendant au moins 10 secondes. On suggère souvent de fredonner intérieurement une petite comptine (dans le cas des enfants) ou le refrain d'une chanson que vous aimez.
     
  • Lavez bien toutes les surfaces de vos mains. Beaucoup de gens oublient ou négligent de bien se laver les pouces, l'espace entre les doigts ou le dos des mains. Or, tous ces endroits, ainsi que le dessous des ongles, doivent être bien lavés eux aussi.
     
  • Une fois vos mains lavées, ne touchez pas aux poignées du robinet qui sont sûrement sales (même chose pour la poignée de la porte principale des toilettes). Les germes qui se trouvent sur ces surfaces viendraient annuler tous vos efforts de lavage des mains! Utilisez un bout de papier pour fermer le robinet et ouvrir la porte des toilettes, puis jetez-le dans la poubelle.
     
  • Les désinfectants pour les mains à base d'alcool sont une bonne option lorsque vous n'avez pas la possibilité de vous laver les mains à l'eau et au savon. Toutefois, ils ne seront pas efficaces si vos mains sont visiblement très sales.

À faire tous les jours : prendre une douche ou un bain

Bienfaits : Vous sentirez bon, mais vous vous débarrasserez surtout des germes indésirables qui en avaient profité pour « s'établir » sur votre peau.

Conseils :

  • Prenez du gel douche. Les pains de savon peuvent en venir à abriter des germes du fait qu'ils ont tendance à rester humides (si vous n'avez pas un porte-savon à claire-voie).
     
  • Essuyez-vous avec une serviette propre et ne partagez pas votre serviette avec quelqu'un d'autre – cela est propice à la propagation des germes.
     
  • Portez une attention particulière aux aisselles, à l'aine et aux plis de peau, c. à d. là où la sueur et les germes peuvent s'accumuler plus qu'ailleurs.
     
  • Après avoir pris un bain ou une douche, enfilez des sous-vêtements propres et des vêtements propres. Le linge de corps sale ne doit pas être porté de nouveau!

À faire au moins deux fois par jour : se brosser les dents et passer le fil dentaire

Bienfaits : Vous est-il déjà arrivé d'être longtemps sans vous brosser les dents et de sentir cette sensation de dents collantes? Si vous ne vous brossez pas les dents au moins deux fois par jour et si vous ne passez pas le fil dentaire, votre bouche deviendra le foyer d'une armée de germes qui entraîneront à coup sûr la formation de plaque dentaire. Ces germes peuvent causer de nombreux problèmes de gencives et, bien sûr, la mauvaise haleine.

Conseils :

  • Brossez-vous les dents au moins deux fois par jour et passez le fil dentaire au moins une fois par jour. L'utilisation d'un rince-bouche antiseptique, deux fois par jour, est également une bonne habitude à prendre.
     
  • N'oubliez pas de changer de brosse à dents régulièrement. Jetez votre brosse à dents lorsque ses soies sont émoussées ou au moins aux 3-4 mois.
     
  • Rappelez-vous qu'il importe de se brosser la langue également! En effet, des germes s'y trouvent aussi. Il se vend dans le commerce des gratte-langue qui peuvent vous aider à avoir une haleine plus fraîche.
Source :
© Soins-santé grand public McNeil, division de Johnson & Johnson Inc. 2010

Le Professeur Louis Rey est décédé à l’âge de 79 ans


Le Professeur Louis Rey est décédé à l’âge de 79 ans Biologiste et Physicien, à la fois chercheur et homme d’entreprise (1), il avait au cours de plus de vingt années de collaboration avec Boiron, conduit des expériences scientifiques basées sur les techniques de la thermolumiscence et de la fluorescence. Celles-ci ont permis de démontrer la spécificité physique des dilutions homéopathiques, contribuant ainsi à une meilleure compréhension de l’action du médicament homéopathique.

Il était le Conseiller scientifique des Laboratoires Boiron depuis 2008.
Il est décédé le 26 octobre 2010.

L’entreprise tient à saluer la mémoire d’un homme de science qui avait choisi de s’engager, avec l’humilité et la curiosité d’un grand scientifique dans un domaine risqué et difficile : celui des dilutions homéopathiques et du monde de l’infinitésimal.

Boiron perd son conseiller scientifique et un ami.

Jean-François LUROL
Directeur Relations Extérieures Boiron
14.12.2010



(1) Diplômé de l’Ecole Normale Supérieure, il obtient un Doctorat en Biologie Physicochimique (Université de la Sorbonne) en 1958. Nommé Professeur adjoint, puis Professeur à l'Université de Dijon en 1962 il a notamment ouvert la voie dans le domaine de la lyophilisation appliquée à la chirurgie réparatrice.

Recruté par le Groupe Nestlé en 1964, il a mis au point le café lyophilisé en 1966 et en a ensuite été Membre du Directoire et Vice Président Senior, chargé de la Recherche et du Développement.

En 1980 il a ouvert son propre laboratoire orienté vers la lyophilisation et l'étude de l’eau, unité transférée à Illkirrch (Alsace) en 2005.

Le professeur Louis REY a également été Professeur Associé pour plusieurs Universités (TheUniversity of Alaska-Fairbanks, U.C.L.A. à Los Angeles, le Lycée Fédéral (Polytechnicum) à Zurich et l'Université de la Savoie).

Bonne année 2011


Bonne année 2011 Que 2011 soit pour vous et vos familles une année de santé, de prospérité et de joie. Que chacun progresse sur le chemin de la réconciliation avec soi-même, ses proches et la création toute entière. Que cette nouvelle décennie nous apporte plus de fraternité, de solidarité et une meilleure répartition des richesses, pour l’établissement d’une paix durable, d’une subsistance assurée pour chacun et la dignité pour tous les êtres.
Et bonne deuxième décennie de ce XXIè siècle.

Pierrre Andrillon

Le Réseau "Sortir du nucléaire" porte plainte contre la campagne mondiale d'autopromotion d'Areva


Le Réseau "Sortir du nucléaire" porte plainte contre la campagne mondiale d'autopromotion d'Areva À partir du 15 janvier 2011, la nouvelle publicité d'Areva, « L'Épopée de l'énergie » sera sur tous les écrans, avec 1 500 spots sur 30 chaînes TV, rien qu'en France. Ce vendredi 14 janvier, le Réseau "Sortir du nucléaire" dépose une plainte devant le Jury de Déontologie Publicitaire. Il s'agit de dénoncer les manipulations induites par cette propagande massive, destinée à faire passer le nucléaire pour une énergie d'avenir, propre et qui coexiste en harmonie avec les renouvelables.

Les coûts de cet outil de propagande de masse atteignent près de 20 millions d'euros, en partie payés par les contribuables français puisque l'État est actionnaire à 90 % d'Areva. Ainsi, Areva envahit l'espace médiatique, occultant les critiques de la société civile et se présentant abusivement comme expert en énergie durable. Que reste-t-il de l'indépendance de médias si généreusement arrosés ?

Aux termes d'un voyage dans le temps, d'un coup de baguette magique, exit les énergies fossiles, le CO2, la saleté et la pénibilité ! Pour extraire l'uranium, plus besoin de mineurs. Pas de travailleurs sous-traitants exposés à la radiation, ni de déchets radioactifs, et motus sur les rejets cancérigènes des centrales et de La Hague : c'est la vie rêvée made in Areva, lisse et aseptisée.

Dans ce monde merveilleux, nucléaire et renouvelables vivent un mariage heureux. Une hypocrisie gigantesque, alors que l’Etat, actionnaire principal d’Areva, s'acharne à tuer dans l'oeuf les énergies d'avenir : classement des éoliennes parmi les installations polluantes, moratoire sur le rachat de l'électricité solaire...

Avec ce coûteux trompe-l'oeil, Areva compte avant tout redorer un blason bien terni par de multiples scandales et déconfitures, et à s'inscrire dans une Histoire faute de vision d'avenir. Déboires de l'EPR, problèmes au Niger, conflits avec les autres acteurs du nucléaire, guerres de succession... l'« expert en énergie » autoproclamé est en déroute, comme l'ensemble de la filière. Le parc nucléaire français vieillissant est confronté aux coûts faramineux de sa prolongation et du démantèlement ; de l’aveu même des travailleurs du nucléaire, la sûreté n’est plus assurée, et il n’existe toujours aucune solution pour la gestion des déchets...

Pour François Mativet, administrateur du Réseau "Sortir du nucléaire", "le choix d'un film d'animation le démontre bien : confrontée à ses déboires, Areva n'a plus que du virtuel pour nous persuader !"

En réaction à cette campagne d'autopromotion, le Réseau "Sortir du nucléaire" diffuse un spot parodique.

François MATIVET



Pour voir ce spot parodique et télécharger le texte de notre plainte :

http://www.sortirdunucleaire.org/dossiers/propagande-areva.html


Pour voir la publicité d'Areva :

http://www.youtube.com/watch?v=_eQ1hp7PFQg

Les Français méfiants face à la légalisation relative à l’euthanasie

Les Français méfiants face à la légalisation relative à l’euthanasie Le 25 janvier prochain, le Sénat devrait débattre de l’euthanasie. Alors que certains élus espèrent parvenir à une proposition de loi commune légalisant l’ « aide active à mourir », un sondage réalisé par Opinion Way auprès d’un échantillon représentatif de 1015 Français vient apporter un éclairage pertinent.

Il souligne notamment la très grande méfiance des Français face à la légalisation de l’euthanasie :

• 60% des Français préfèrent le développement des soins palliatifs à la légalisation de l’euthanasie, les personnes âgées (73% des plus de 60 ans) se montrant les plus hostiles à cette dernière solution.

• Plus de la moitié d’entre-eux (52%) soulignent l’existence de risques de dérives liées à la légalisation de l’euthanasie, risques là aussi notamment perçus par les séniors (62%).

• Les Français inquiets de la légalisation mettent en avant des risques de dérives, notamment le fait qu’on puisse, en société, décider légalement de la mort d’une personne (63%) et la possibilité que des malades non consentants soient euthanasiés (57%).

• Enfin 63% des Français préfèrent qu’un de leur proche gravement malade bénéficie de soins palliatifs plutôt que de subir une injection mortelle.

• Parallèlement, 53% des Français se déclarent insuffisamment informés sur les soins palliatifs et 68% ne savent pas qu’il existe une loi interdisant l’acharnement thérapeutique.

Pour le Dr Anne Richard, Présidente de la SFAP (Société Française d’accompagnement et de soins Palliatifs), ces résultats reflètent parfaitement la réalité vécue sur le terrain puisque « l’expérience montre que, la plupart du temps, les demandes d’euthanasie, ne s’expriment plus lorsque les patients bénéficient de soins palliatifs avec une prise en charge adaptée ». Pleinement en accord avec ce propos, le Dr Laurent Jouffroy, Président de la SFAR (Société Française d’Anesthésie et de Réanimation) ajoute « que des efforts restent à faire dans la mise en œuvre de la Loi Leonetti, notamment dans le traitement de la douleur ».

Ces résultats viennent renforcer les initiatives de réflexion et de mobilisation engagées par la SFAP et le Collectif + Digne la Vie.

• La première à travers son Plaidoyer pour la fin de vie qui à ce jour a recueilli plus de 12 000 signatures dont plus de 8 600 acteurs de santé.

• Le second avec le lancement le 13 janvier d’un Manifeste citoyen pour la dignité de la personne en fin de vie. Il rassemble d’ores et déjà plus de 300 signataires du monde politique, médical et associatif parmi lesquels on compte notamment Laurent Lantiéri, Marcel Ruffo, Marie de Hennezel, Israël Nisand…

Elise LEBLANC
SFAP



Pour en savoir plus :


http://www.plusdignelavie.com


http://www.sfap.org

Exercice de crise à Gravelines : un bide pour une opération bidon


Exercice de crise à Gravelines : un bide pour une opération bidon Hier mardi 18 janvier, une simulation d’accident nucléaire a eu lieu à Gravelines (Nord), où est située la plus grosse centrale nucléaire d’Europe. Il était prévu d’évacuer près de 3 000 personnes dans deux quartiers, avec des bus spécialement affrétés.

Selon nos observateurs présents sur place, l’opération tant vantée par les autorités s’est révélée un bide :

- Une infime minorité de la population s’est rendue aux points de rendez-vous pour l’évacuation, la plupart des gens préférant rester chez eux.

- Dans un gymnase censé accueillir 350 personnes, seules 25 se sont présentées.

- A la maison de quartier des Huttes, un des quatre centres de regroupement des évacués, devaient être accueillies 1600 personnes et 80 bus étaient mobilisés. Elle n’a finalement accueilli que 41 personnes, dont un quart étaient des employés de la mairie…

Le moins que l’on puisse dire est la population n’a pas joué le jeu, et que les autorités ne peuvent prétendre à une opération réussie, démontrant le contrôle de la situation ! Il n’est guère étonnant que les habitants, soumis à une propagande permanente vantant un nucléaire sans risque, ne se sentent pas concernés.

Pour le Réseau « Sortir du nucléaire », au-delà du flop constaté, un tel exercice est une tromperie : en cas d’accident sérieux, les moyens mis à disposition et tant vantés seraient de toute façon dérisoires. Un accident nucléaire majeur ne s’annonce pas, son ampleur ne se maîtrise pas et ses retombées sont irréversibles. Et quid de la réaction de la population en cas d'accident réel ?
Le Réseau « Sortir du nucléaire » rappelle que la seule solution pour prévenir le risque nucléaire est l’arrêt des réacteurs…

C'est possible comme le propose le plan Virage-énergie Nord-Pas de Calais (*) qui inclue la fermeture de la centrale nucléaire de Gravelines !

Réseau "Sortir du nucléaire"
19 01 2011



: http://www.sortirdunucleaire.org


(*) http://www.virage-energie-npdc.org

Jean-Luc Harousseau est pressenti pour la présidence de la Haute Autorité de la santé


Jean-Luc Harousseau est pressenti pour la présidence de la Haute Autorité de la santé L’audition par la commission des affaires sociales de M. Jean-Luc Harousseau, dont la nomination à la présidence de la Haute Autorité de la santé est envisagée par le Président de la République, a été suivie d’un vote.

En effet, en vertu de l’article 13 de la Constitution, « le Président de la République ne peut procéder à une nomination lorsque l’addition des votes négatifs dans chaque commission représente au moins trois cinquième des suffrages exprimés au sein des deux commissions [Assemblée nationale et Sénat] ».

Résultat du vote de l’Assemblée nationale (43 votants) :
- Favorable : 28 voix
- Défavorable : 1 voix
- Abstention : 14 voix

Lea BRECHT
Division de l'Assemblée nationale
19 01 2011

Solitud'écoute, une plateforme téléphonique gratuite pour les personnes âgées isolées

Solitud'écoute, une plateforme téléphonique gratuite pour les personnes âgées isolées Alors que la solitude vient d'être reconnue "Grande Cause nationale 2011", les petits frères des Pauvres continuent d'apporter leur soutien à ceux qui en ont besoin. Grâce à Solitud'écoute, une plateforme téléphonique, gratuite, anonyme et confidentielle, les petits frères des Pauvres offre aux plus démunis un espace d’écoute bienveillant et réconfortant.

Rappelons qu’aujourd’hui 1 Français sur 10 souffre de solitude et 1 Français sur 3 n’a pas de contact avec sa famille**, dans un tel contexte, les petits frères des Pauvres rappellent leur engagement et nous alertent concernant la solitude des personnes âgées qui souffrent de précarité ou de perte d’autonomie. De plus en plus mises à l’écart, elles peuvent ressentir l’envie de parler et d’écouter. Les intervenants de Solitud'écoute sont donc là pour répondre à ce besoin élémentaire de communication. Ils apportent un véritable soutien, une présence fraternelle, attentive et surtout exempte de tout jugement. Cette écoute est assurée par des bénévoles tous les après-midi, 7 jours sur 7. L'appel est gratuit depuis un poste fixe.

Allison de PERETTI
20 01 2011



**chiffres Fondation de France


http://www.petitsfreres.asso.fr/accueil/benevolat/var/lang,FR,rub,7894.html

Sauvons les abeilles


Sauvons les abeilles Les abeilles sont en train de disparaître et toute notre chaîne alimentaire est menacée. Les scientifiques mettent en cause des pesticides toxiques, mais la France vient d'autoriser la mise sur le marché de l'un de ces produits. Appelons-la ainsi que l'UE à interdire l'ensemble de ces produits pour éviter l'extinction des abeilles.

Des milliards d'abeilles sont en train de mourir en silence, et toute notre chaîne alimentaire est menacée. Les abeilles ne font pas seulement du miel, elles sont une humble et géante force de travail, pollinisant 90% des plantes que nous cultivons.

De multiples études scientifiques mettent en cause un groupe de pesticides toxiques pour expliquer leur rapide disparition, et les populations d'abeilles augmentent là où ces produits ont été interdits. Mais la France, sous la pression des puissantes industries chimiques, vient de renouveler l'autorisation de l'un de ces pesticides. Pour sauver les abeilles nous devons faire changer la position de notre gouvernement.

Les abeilles sont indispensables à la vie sur terre -- elles pollinisent chaque année les plantes et les cultures pour une valeur estimée à plus de 40 milliards de dollars, représentant plus d'un tiers de l'approvisionnement en nourriture dans beaucoup de pays. Sans aucune action immédiate pour les sauvegarder, beaucoup de nos de fruits, légumes et noix favoris pourraient disparaître de nos étals.

Les abeilles ont été marquées par un profond et inquiétant déclin mondial. Certaines espèces d'abeilles ont déjà disparu, et nous avons appris que d'autres espèces aux Etats-Unis ne totalisent plus que 4% de leur population d'origine. Les scientifiques avancent plusieurs explications. Certaines études indiquent que le déclin est dû à une combinaison de facteurs incluant maladie, perte de l'habitat, et produits chimiques toxiques. Mais des recherches indépendantes à la pointe du sujet ont mise en avant de fortes preuves mettant en cause les pesticides du groupe des néonicotinoïdes. L'Italie, la Slovénie et même l'Allemagne, où est basé le principal fabriquant Bayer, ont interdit certains de ces produits. Mais Bayer, Syngenta et d'autres continuent d'exporter ce poison dans le monde. Et la France, pendant un temps fer de lance des interdictions, vient tout juste de renouveler pour un an l'autorisation commerciale d'un produit phare contenant cette substance toxique.

La question devient brûlante car de nouvelles études majeures ont confirmé l'étendue du problème. Si nous pouvons amener les décideurs français et européens à agir, d'autres dans le monde suivront. Cela ne sera pas facile. Une fuite révèle que l'Agence de Protection de l'Environnement des Etats-Unis avait connaissance des dangers de ces pesticides mais les a ignoré. Le document indique que le produit "hautement toxique" de Bayer représente "une préoccupation de risque majeur pour les insectes non ciblés [les abeilles]".

Nous devons faire entendre nos voix pour contrer la très forte influence des industriels sur les décideurs politiques et les scientifiques en France, en Europe et aux Etats-Unis où ils financent les études et siègent dans les organes de régulation. Les vrais experts -- les apiculteurs et les agriculteurs -- demandent l'interdiction de ces pesticides mortels pour les abeilles, jusqu'à ce que, et seulement si de solides études indépendantes prouvent qu'ils sont sans danger.

Nous n'avons pas de temps à perdre -- le débat fait rage quant aux mesures à prendre pour sauver ces espèces. Il ne s'agit pas seulement de sauver des abeilles, il s'agit de notre survie. Envoyons un appel gigantesque au gouvernement français, très influent sur la politique agricole européenne, pour faire interdire ces produits chimiques et sauver nos abeilles et notre alimentation. Signez la pétition urgente, et faites la suivre à tous, nous la remettrons au Ministre français de l'agriculture Bruno Le Maire et aux décideurs européens.

Alex, Alice, Iain, David et toute l'équipe d'Avaaz

21 01 2011

Dérapage sur les personnes trisomiques à la commission spéciale de bioéthique

Dérapage sur les personnes trisomiques à la commission spéciale de bioéthique Le Collectif des Amis d’Eléonore est inquiet : il y a un an, le Comité Consultatif National d’Ethique (CCNE) proposait d’étendre le Diagnostic pré-implantatoire à la trisomie 21. Le Collectif s’était créé pour combattre cette proposition, qui n’a finalement pas été retenue dans le projet de loi. Cependant, une semaine avant les débats à l’Assemblée Nationale sur le projet de loi relatif à la bioéthique, le CCNE organise samedi prochain une conférence sur le thème “Prédire l’enfant à naître”, dans le cadre des Journées Annuelles d’Ethique.

Pour manifester son inquiétude et sa vigilance et faire entendre ses demandes, le Collectif participera à cette rencontre qui aura lieu samedi 29 janvier de 12h à 13h à l’Auditorium de la Cité des sciences et de l'industrie, 30, avenue Corentin-Cariou - 75019 Paris, niveau 0 et il prévoit un happening…

Les demandes du Collectif à l’occasion de l’examen de la loi de bioéthique qui sera présentée à l’Assemblée Nationale le 8 février :
-refus de la stigmatisation des personnes trisomiques 21 par l’extension du Diagnostic Pré-Implantatoire (DPI) à cette maladie et par l’intensification du Diagnostic Pré-Natal (DPN)
-l’obligation dans le cadre du DPN de présenter aux parents susceptibles d’avoir un enfant atteint de trisomie 21
une information objective sur le handicap
-les avancées de la recherche thérapeutique
-l’amélioration de la prise en charge médicale des personnes atteintes de trisomie 21
-l’amélioration de leur intégration en milieu ordinaire ou en structures adaptées
-le financement public de la recherche médicale pour traiter les patients atteints de trisomie 21 et améliorer leur vie quotidienne. Aujourd’hui, seuls les financements privés font avancer cette recherche.
-l’intégration d’une formation à l’annonce du handicap pour le personnel de santé
-l’évolution du regard de la société sur les personnes atteintes de trisomie 21
Bénédicte VERDET
Aurélie MICHEL
27 01 2011



Mémo : le Collectif des Amis d’Eléonore, c’est :
-26 associations
-2277 familles signataires de sa pétition
-des actions à l’Assemblée Nationale (en particulier auprès de la Commission spéciale chargée d’examiner le projet de loi relatif à la bioéthique dont M. Leonetti est le rapporteur) et également à destination du grand public
-un site internet :



http://www.lesamisdeleonore.org

La métaphore de la grenouille


La métaphore de la grenouille Il y a quelques années, André Glücksmann prônait la désobéissance civile au sujet du scandale du sang contaminé, qui “n’aurait peut-être jamais existé si, quand il était encore temps, quelqu’un avait civilement désobéi.”

Il est certain que le sang contaminé n’est qu’un exemple parmi bien d’autres : le nuage de Tchernobyl, le distilbène, l’amiante, l’encéphalopathie spongiforme bovine, l’hormone de croissance, les hormones dans la nourriture des animaux, les produits chimiques dans l’agriculture, les centaines de médicaments retirés parce qu’ils avaient tué, alors qu’ils avaient été mis sur le marché après de “longues études sur leur innocuité absolue”. Aucun des véritables responsables de ces délits n’a été sanctionné, excepté, parfois, quelques rares boucs émissaires.

La liste les tueurs potentiels toujours en liberté s’allonge tous les jours mais la plupart des consommateurs de médicaments chimiques l’ignorent la plupart du temps, comme le dernier “petit” scandale de l’Avandia®, qui a été occulté ou presque par les médias alors qu’il pourrait être responsable de plus de 4 000 attaques cardiovasculaires et de 9 000 défaillances cardiaques annuellement aux États-Unis. Selon l'EMA, l'Avandia® ne devrait plus être vendu en Europe d'ici “quelques mois”. Pourquoi ces délais ?

En janvier 2010, l'Afssaps a enfin supprimé le Sibutral®, utilisé pour le traitement de l'obésité car il réduit l'appétit, mais génère de nombreux effets secondaires graves comme l’hypertension artérielle et même des décès en raison de l'absence d'un suivi cardiovasculaire. Ces effets indésirables étaient connus depuis longtemps, parfois dès la mise sur le marché, ou prévisibles à cause de sa parenté chimique avec d’autres médicaments aux effets indésirables graves avérés. L'Italie a retiré le Sibutral® de ses pharmacies il y a 8 ans.

Ces “petits” scandales n’ont pas autant mobilisé les médias que celui du Vioxx®, qui était utilisé par environ deux millions de patients dans le monde, il était retiré du marché, car on estimait alors qu’il était responsable d’environ 28 000 attaques cardiaques et décès depuis sa mise en vente en 1999. A présent, nous savons que le nombre d’accidents cardiaques, attaques ou décès, pourrait s’élever à près de 140 000, rien qu’aux États-Unis. Les décès concerneraient 30 à 40 % d’entre eux.

Or, nous ne devons pas oublier que ce poison a été choisi en 2003 comme “médicament de l’année” par plus de 6 000 généralistes dans le cadre du Medec qui récompense le médicament le plus “performant” de l’année sur le plan de la santé.

Tout cela pourrait être imputé à des erreurs involontaires, donc pardonnables, si on n’avait pas appris que le laboratoire avait donné à ses visiteurs médicaux des renseignements mensongers. Les résultats d’un procès qui a eu lieu en 2000 ont bien prouvé la collusion de Merck et de la FDA qui connaissaient l’existence des attaques cardiaques, alors que le laboratoire poursuivait la publicité pour son produit le soir à la télévision.

Mais en France, où les laboratoires ont continué à le vendre et les médecins à le prescrire, l'Afssaps a déclaré : “Le risque de complication cardiovasculaire reste cependant faible et n'apparaît qu'à long terme.” Jusqu’à combien de morts le risque reste-t-il “faible” ? Nous sommes habitués à ce genre de protection depuis le désastre de Tchernobyl.

En outre, les effets secondaires des médicaments sont souvent décelés avec de gros retards, et la liste initiale de ces effets étant rarement exhaustive, elle peut être remise en cause à tout moment, même des dizaines d’années plus tard. Ainsi, en mai 2006, un rapport édifiant signalait que le Distilbène dont le scandale est oublié depuis longtemps serait aussi à l’origine d’une véritable série de suicides. La justice a alors demandé une expertise scientifique, car “aucune recherche approfondie n’avait été lancée sur ce sujet”. Que faisait l’Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) à l’époque ?

Actuellement, c’est le Médiator® qui est sur la sellette, mais il n’est que la partie visible de l’iceberg car l’omerta, cette loi du silence imposée par une mafia, concerne également la vaccination contre l’hépatite B dont on refuse d’admettre les milliers de victimes, celle contre le papillomavirus, qui a pris comme cobayes des milliers de jeunes filles, ou l’autisme généré par certains vaccins mais qui n’intéresse guère nos députés. Sans compter la “grippette” porcine qui représente un scandale international mais n’a pas fini de faire parler d’elle car les accidents vaccinaux (et non grippaux) se manifesteront peu à peu et pendant longtemps.

Qui est ou sera responsable des accidents ? Personne évidemment. Parfois, certains fabricants sont mis en examen, mais ils s’en tirent toujours à leur grand avantage et, surtout, aucun des responsables de la santé publique qui laissent faire sans jamais intervenir n’a été inquiété, ni les ministres de la Santé, ni les organismes chargés d’évaluer les risques sanitaires présentés par les médicaments, alors qu’ils sont tous grandement complices de la désinformation et des mensonges propagés par les fabricants et les medias.

Il ne nous reste plus qu’à espérer que le grand public va enfin cesser d’écouter les nombreux experts, juge et partie, qui sont à la solde d’une industrie aussi aveugle que criminelle et sortira de son autisme avant que de nouvelles catastrophes ne se manifestent, comme c’est devenu une habitude dans notre pays et même dans le monde.

Tous ces scandales ont de nombreux points communs et une même origine : l’appât du gain au détriment de la santé.

Cependant, après chaque scandale, d’éminents “spécialistes” nantis de l’absolution générale nous expliquent avec des trémolos dans la voix que les décisions incriminées étaient justifiées par les “données actuelles de la science”, d’autant qu’à présent, à la notion de “responsable mais pas coupable” s’est ajoutée celle de “coupable mais pas condamnable”.

Au fil des ans, dans tous les pays, les catastrophes sanitaires connaissent les mêmes phases de déroulement. L’industrie nous abreuve d’informations venant de scientifiques corrompus qui produisent des contre-expertises truquées et, alors que les rapports de maladies et de décès se multiplient, nos gouvernants persistent à se référer aux expertises sécurisantes, à nier toute relation entre le produit et ses effets délétères, et interdisent aux scientifiques contestataires de s’exprimer en public, n’hésitant pas à discréditer leurs travaux.

De toute manière, tant que les rares responsables condamnés ne le seront qu’à des amendes, si importantes soient-elles, ils récidiveront car le risque est loin d’égaler le bénéfice. Le seul moyen de les empêcher de nuire est de les emprisonner avec des condamnés de droit commun, comme toute personne ayant commis un crime.

Dans son Carnet d’un biologiste, Jean Rostand constatait : “Je croyais qu’un savant était un homme qui cherche la vérité, alors que c’est souvent un homme qui vise une place”. Il est certain que tout scientifique consciencieux se pose des questions d’éthique à chaque moment, mais le consensus scientifique privilégie plutôt les recherches qui ne le perturbent pas trop, alors que le propre de la science devrait être de pouvoir sans cesse remettre en question des idées reçues. De la sorte, si notre société est loin d’être informée, les scientifiques eux-mêmes ne le sont pas de manière systématique. D’abord parce qu’ils ignorent souvent ce qui ne relève pas de leur strict domaine d’investigation, ensuite parce qu’ils n’ont pas toujours, dans ce même domaine, une vision univoque de la réalité.

Si une grande partie des scientifiques et des professionnels de santé a perdu toute conscience c’est parce que notre époque est celle de la compétition et de la surconsommation dans laquelle le profit règne à tous les niveaux, et qu’ils se sentent à l’abri de toute critique grâce au lavage de cerveau infligé à la population générale.

Il ne faut donc pas compter sur eux pour faire changer les choses, seuls les consommateurs peuvent agir. Or, dans son ouvrage Le Meilleur des mondes, écrit en 1932, Aldous Huxley prédisait l'avènement d'une dictature scientifique dont les sujets en viendraient à abandonner l'idée même de révolution. Visionnaire de génie, il décrivait une dictature parfaite qui aurait les apparences de la démocratie, une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient pas à s'évader et un système de dépendance où les esclaves, anesthésiés par la consommation et les divertissements, ne se poseraient aucune question et “aimeraient leur servitude”.

En 1961, lors d’une conférence donnée à Santa Barbara, en Californie, au sujet du contrôle du comportement humain, Aldous Huxley confirmait ses propos et anticipait : “Il existera, dans la prochaine génération, une méthode pharmacologique pour que les gens chérissent leur servitude et génèrent, pour ainsi dire sans plaintes, une sorte de camp de concentration pour des sociétés entières, alors que les peuples verront leur liberté confisquée, mais s’en réjouiront plutôt, car ils seront dépouillés de tout désir de révolte par la propagande et le lavage de cerveau prodigué par des méthodes pharmaceutiques. Et cela sera la révolution finale.”

Ne sommes-nous pas, aujourd’hui, dans ce “meilleur des mondes”, où les informations frisent la propagande et le lavage de cerveau, où nos “gouvernants” s’érigent en maîtres à penser et ne supportent guère la contestation, et où le “bon peuple” est ravi de ne plus avoir à réfléchir puisque d’autres, évidemment “plus savants”, le font pour lui.

Les citoyens ignorent encore que les grandes écoles et les Académies nous enseignent le savoir, mais pas la connaissance qui est un don rare et inné et encore moins le simple bon sens, qui semble disparaître peu à peu au cours du parcours universitaire pour laisser la place au même enseignement stéréotypé dans toutes les disciplines.

La religion et la politique sont considérées comme les deux principaux foyers d’endoctrinement, mais on peut leur ajouter la médecine moderne, qui n’est plus ni un art ni une science, comme elle le fut longtemps, mais une véritable religion car la confiance accordée de nos jours au corps médical relève plus du domaine de la foi et parfois même du fanatisme. On ne réfléchit plus, on “croit”. On écoute les diktats des “experts”, la plupart du temps autoproclamés, sans faire la moindre réserve quant à leur validité, oubliant souvent combien ceux-ci ont pu être démentis et ont même été au centre de certains scandales au cours des dernières années.

De surcroît, tous les pouvoirs utilisent la peur pour mieux dominer, et ceux qui font profession de “savoir” pratiquent savamment cette stratégie parfaitement efficace qui permet d’obtenir la dépendance des citoyens. Comme le disait Machiavel : “Celui qui contrôle la peur des gens devient le maître de leurs âmes”.

Cet instrument de manipulation, qui permet d’abolir tout sens critique et d’exploiter la crédulité des populations en les maintenant dans l’ignorance des faits essentiels de l’existence, a toujours été utilisé, mais à présent il opère sur une plus grande échelle grâce aux multiples moyens de diffusion. Les religions nous ont appris à croire aux dogmes sans chercher à les comprendre. Nous persistons à appliquer cette règle bien établie en écoutant les injonctions de despotes, non plus religieux certes, mais tout aussi tyranniques. Et le dogmatisme médical actuel pourrait être comparé aux pratiques de l’Inquisition qui brûlait tout ce qui dépassait son entendement ou pouvait mettre en péril l’hégémonie de l’Église catholique. Le meilleur exemple et le plus récent est celui de la “pandémie” d’hystérie générée par la peur, savamment orchestrée, du modeste virus H1N1. Fort heureusement, nombreux sont ceux qui ont refusé d’être entraînés par cette folie collective, mais certains n’ont pas eu cette indépendance d’esprit que chacun d’entre nous devrait posséder et qui fait tellement défaut au commun des mortels.

Alors que la majorité des populations mondiales a résisté aux menaces gouvernementales et médiatiques, des centaines de milliers de gens se sont tout de même précipités sur les centres de vaccinations, tendant le bras vers l’aiguille vénérée comme s’il s’agissait du Saint-Sacrement, sans se poser aucune question sur la sainteté du rite, se fiant seulement aux grands prêtres de la religion des vaccins qui voulaient les protéger des atteintes du diable, en l’occurrence le virus de la grippe. Les rites et les dogmes perdurent, seuls les dieux que l’on adore et le diable que l’on redoute ont changé de visage. Évidemment personne n’a dit que le diable était fabriqué de toute pièce par des pontifes à la solde de l’industrie qui nous menaçaient depuis plusieurs années d’une “pandémie” grippale, sans bien savoir laquelle.

Il est surprenant de voir que dans notre pays où Voltaire et Diderot ont théoriquement détrôné la superstition et le fanatisme, la sagesse n’est guère de mise et les lavages de cerveaux qui vont bon train chez nous causent des dégâts irréparables. Comme l’avait remarqué le Dr Gustave Le Bon dans son ouvrage Les opinions et les croyances : “L’immense majorité des hommes ne possède guère que des opinions collectives. Les plus indépendants eux-mêmes professent généralement celles des groupes sociaux auxquels ils appartiennent.” À ses yeux, l'homme descend de plusieurs degrés sur l'échelle de la civilisation et devient un barbare dès qu'il fait partie d'une foule organisée. Il se laisse impressionner par des mots, des images qui n’auraient aucun impact sur chacun des individus isolés, mais en foule, il commet des actes contraires à ses intérêts les plus évidents et à ses habitudes les plus connues. Combien d’entre nous ont vraiment des opinions personnelles sur ces sujets et, dans ces cas, combien osent les exprimer ? Et le Dr Le Bon ajoutait : “L'individu en foule est un grain de sable au milieu d'autres grains de sable que le vent soulève à son gré.” Nous sommes comme ces grains de sable soulevés au gré des courants d’“informations” qui tourbillonnent autour de nous et balaient nos idées personnelles.

Or dans De la désobéissance et autres essais, paru en 1982, le psychanalyste humaniste Erich Fromm nous prévenait : “L’homme qui ne peut qu’obéir est un esclave [...]. L’obéissance pourrait très bien être la cause de la fin de l’histoire humaine”. Nombreux sont ceux qui pensent de cette manière et s’inquiètent de l’obéissance passive de nos contemporains bien-pensants.

Mais pour être libre, il faut être informé, et la véritable information ne circule, à vrai dire, que dans certains magazines à tirage limité, et sur Internet où elle est noyée dans un fourre-tout parfois inextricable. Aussi, devons-nous apprendre à devenir responsable, à ne pas céder à la crainte du jugement des autres, à la peur habilement distillée par des pouvoirs qui refusent de prévoir comment et pourquoi leurs brillantes inventions actuelles deviendront les calamités de demain, car la simple logique leur échappe.

Quant aux technocrates, à l’instar des cartels de l’industrie, ils ne raisonnent qu’à court terme et refusent de prendre en compte les effets pernicieux engendrés par leurs décisions actuelles, mais qui n’apparaîtront qu’à long terme. Tous ces profiteurs semblent oublier leurs descendants qui risquent de payer très cher cette inconséquence et ce manque de conscience.

Pourtant, comme le disait Sénèque au IVe siècle avant J.C. : “La sagesse ne demande pas beaucoup d’instruction”, et il faut espérer que le bon sens n’a pas totalement déserté la planète, bien que, parfois, il soit légitime de se poser la question.

Heureusement une partie de la population commence à prendre conscience que tous ceux qui détiennent un pouvoir en profitent impunément et que la plupart des hommes politiques sont, de gré ou de force, les otages des compagnies industrielles qui pourraient influencer leurs carrières.

Toutefois, la majorité, non seulement des Français mais aussi des populations mondiales, est ravie de ne pas être informée et ne cherche surtout pas à l’être. Cela lui poserait de nombreux problèmes, l’obligerait à réfléchir alors qu’elle n’en a pas la moindre envie, et installerait chez elle des états d’âme, des peurs, des culpabilités et, surtout, risquerait de provoquer la remise en question de tout un système de vie et de pensée.

Comme l’explique Noam Chomsky, philosophe radical de réputation internationale et professeur pendant plus de cinquante ans au MIT (Massachussets Institute of Technology) : “Les médias ne représentent qu'une toute petite partie de la vaste machine de propagande. Il existe un système d'endoctrinement et de contrôle beaucoup plus vaste, dont les médias ne sont qu'un rouage : l'école, l'intelligentsia, toute une panoplie d'institutions qui cherchent à influencer et à contrôler les opinions et les comportements, et dans une large mesure à maintenir les gens dans l'ignorance.”

Pour sa part, Georges Bernanos avait, lui aussi, prévu ce qui nous attend si nous acceptons l’esclavage qu’on cherche à nous imposer. “Je pense depuis longtemps que si un jour les méthodes de destruction de plus en plus efficaces finissent par rayer notre espèce de la planète, ce ne sera pas la cruauté qui sera la cause de notre extinction, et moins encore, bien entendu, l’indignation qu’éveille la cruauté, ni même les représailles et la vengeance qu’elle s’attire, mais la docilité, l’absence de responsabilité de l’homme moderne, son acceptation vile et servile du moindre décret public. Les horreurs auxquelles nous avons assisté, les horreurs encore plus abominables auxquelles nous allons maintenant assister, ne signalent pas que les rebelles, les insubordonnés, les réfractaires sont de plus en plus nombreux dans le monde, mais plutôt qu’il y a de plus en plus d’hommes obéissants et dociles”. Bernanos avait un don de prophéties car, à cette époque, la situation était loin d’être aussi préoccupante que de nos jours.

Devant la puissance financière des fabricants de médicaments, pesticides, herbicides, OGM et autres poisons, et la persistance méprisante de leur mainmise sur l’économie et la politique de santé, nous risquons d’être contraints à développer la désobéissance qui est une arme que n’apprécient ni les laboratoires ni les gouvernements qui les cautionnent.

Dans notre lutte contre Goliath, le refus d’obéir aux ordres peut être la seule arme efficace. Toutefois, comme l’avait aussi constaté Gandhi, il est plus facile de croire ce qu’on nous affirme officiellement, de source “sûre”, que de s’aventurer dans l’indépendance intellectuelle. En fait, le conformisme et l’inertie ont de tout temps été les plus sérieux obstacles à l’évolution de l’humanité.

Ils sont nombreux à prôner une certaine désobéissance civique si elle peut contribuer à sauver la Terre et ses habitants.

Déjà, au milieu du XIXe siècle, David Henry Thoreau, enseignant, philosophe, poète américain et écologiste avant l’heure prônait la résistance individuelle à un gouvernement qu’il jugeait injuste, qui tolérait l’esclavagisme et menait une guerre de conquête au Mexique, contre tous les droits individuels et contre toute morale. Il est considéré comme à l'origine du concept contemporain de non-violence. Dans son essai La Désobéissance civile Thoreau affirmait ses positions politiques et idéologiques et proposait une philosophie de résistance non violente qui influença des figures politiques, spirituelles ou littéraires telles que Léon Tolstoï, Gandhi et Martin Luther King.

Olivier Clerc, écrivain et philosophe, s’est servi de la “métaphore de la grenouille” pour démontrer la situation actuelle. “Imaginez une marmite remplie d'eau froide dans laquelle nage tranquillement une grenouille.
Le feu est allumé sous la marmite, l'eau chauffe doucement. Elle est bientôt tiède. La grenouille trouve cela plutôt agréable et continue à nager. La température continue à grimper. L'eau est maintenant chaude. C'est un peu plus que n'apprécie la grenouille, ça la fatigue un peu, mais elle ne s'affole pas pour autant. L’eau est cette fois vraiment chaude. La grenouille commence à trouver cela désagréable, mais elle s'est affaiblie, alors elle supporte et ne fait rien.
La température continue à monter jusqu'au moment où la grenouille va tout simplement finir par cuire et mourir.
Si la même grenouille avait été plongée directement dans l'eau à 50°, elle aurait immédiatement donné le coup de patte adéquat qui l'aurait éjectée aussitôt de la marmite.
Cette expérience montre que, lorsqu'un changement s'effectue d'une manière suffisamment lente, il échappe à la conscience et ne suscite la plupart du temps aucune réaction, aucune opposition, aucune révolte”.

Olivier Clerc compare l’humanité actuelle à cette grenouille. Il est exact que les prédateurs ne manquent pas, mais les victimes sont consentantes, soit par ignorance, soit par négligence. Et il pose la question : “Sommes-nous déjà à moitié cuits ?”, puis il conseille : “Alors si vous n'êtes pas, comme la grenouille, déjà à moitié cuits, donnez le coup de patte salutaire avant qu'il ne soit trop tard.”

Seule une petite minorité de personnes dont la conscience est bien éveillée est capable de donner le coup de patte salutaire. D’autres, bien que partisans de ce changement d’un monde qui n’est plus supportable, pratiquent la politique de l’autruche car ils estiment qu’il est déjà trop tard, que de toute façon, ils sont trop peu nombreux pour avoir un impact quelconque, et qu’il faudrait une majorité de gens impliqués dans ce processus pour faire pencher la balance.

Ils ignorent sans doute que toutes les révolutions sont nées de petits groupes de citoyens déterminés, ce qui est logique, puisque selon la physique quantique nous sommes tous reliés.

Nous n’avons ainsi plus beaucoup de choix : ou bien nous pratiquons la désobéissance civile ou bien nous rejoignons les esclaves qui chérissent leurs bourreaux, annoncés par Aldous Huxley.

Sylvie Simon
29.01.2011

Le Professeur Louis Rey est décédé à l’âge de 79 ans


Le Professeur Louis Rey est décédé à l’âge de 79 ans Biologiste et Physicien, à la fois chercheur et homme d’entreprise (1), il avait au cours de plus de vingt années de collaboration avec Boiron, conduit des expériences scientifiques basées sur les techniques de la thermolumiscence et de la fluorescence. Celles-ci ont permis de démontrer la spécificité physique des dilutions homéopathiques, contribuant ainsi à une meilleure compréhension de l’action du médicament homéopathique.

Il était le Conseiller scientifique des Laboratoires Boiron depuis 2008.
Il est décédé le 26 octobre 2010.

L’entreprise tient à saluer la mémoire d’un homme de science qui avait choisi de s’engager, avec l’humilité et la curiosité d’un grand scientifique dans un domaine risqué et difficile : celui des dilutions homéopathiques et du monde de l’infinitésimal.

Boiron perd son conseiller scientifique et un ami.

Jean-François LUROL
Directeur Relations Extérieures Boiron
14.12.2010



(1) Diplômé de l’Ecole Normale Supérieure, il obtient un Doctorat en Biologie Physicochimique (Université de la Sorbonne) en 1958. Nommé Professeur adjoint, puis Professeur à l'Université de Dijon en 1962 il a notamment ouvert la voie dans le domaine de la lyophilisation appliquée à la chirurgie réparatrice.

Recruté par le Groupe Nestlé en 1964, il a mis au point le café lyophilisé en 1966 et en a ensuite été Membre du Directoire et Vice Président Senior, chargé de la Recherche et du Développement.

En 1980 il a ouvert son propre laboratoire orienté vers la lyophilisation et l'étude de l’eau, unité transférée à Illkirrch (Alsace) en 2005.

Le professeur Louis REY a également été Professeur Associé pour plusieurs Universités (TheUniversity of Alaska-Fairbanks, U.C.L.A. à Los Angeles, le Lycée Fédéral (Polytechnicum) à Zurich et l'Université de la Savoie).